mercredi 28 mars 2007

Les Jumilhac




XVIIe siècle

dom Benoît de Jumilhac


Né en 1611 au château de Saint-Jean-Ligoure (Haute-Vienne).

Bénédictin et musicien. De famille noble, Benoît de Jumilhac effectue ses études à Bordeaux, entre ensuite dans la congrégation de Saint-Maur en 1629, contre la volonté de son père. Il prononce ses voeux à Saint-Rémi de Reims l'année suivante. En 1647, il est prieur général de Saint-Julien de Tours, et en 1653 supérieur des religieuses de Chelles (Seine-et-Marne), pour protéger cette abbaye pendant les troubles de la Fronde. En 1651, il est prieur de Saint-Nicaise (Reims), puis visiteur de Bretagne, et de la province de Toulouse (1654), assistant du général de son ordre, pour finir, en 1666, sous-prieur de Saint-Germain-des-Prés à Paris, où il meurt en 1682.

On lui doit : La science et la pratique du plain-chant (Paris 1677), où il expose les façons dont on notait la musique en occident avant Gui d'Arezzo, et les principes de ce dernier ; Règles communes et particulières de la congrégation de Saint-Maur (1687).
source : http://j_mirou.club.fr/j3.htm

Le régiment de Vaubecourt
"Ce régiment est créé en 1610 par Castel Bayar Bajac ?? puis Montaussier, Crussol, d'Antin,Gondrin de 1702 à 1704 puis Gervasis de 1704 à 1734, puis le duc d'Antin jusqu'en 1745, remplacé par le chevalier de Montboissier, puis le marquis de Vaubécourt. Ce régiment est a 2 bataillons.
Ce régiment est créé en 1621 par le baron de Castelbayard, il reste régiment de gentilhomme jusqu'en 1762 ou il devient régiment provincial et prend le nom de la province d'Aunis. A partir de juillet 1755 c'est Jean-Charles de Nettancourt, marquis de Vaubécourt qui en est le colonel propriétaire jusqu'à la réforme des régiments de l'infanterie française de décembre 1762 ou le régiment devenu provincial est confié au comte de Jumilhac."
source

XVIIIe siècle
"Vingt personnes se détachent. Le duc de Péquigny, appelé depuis le duc de Chaulnes(21), va faire pointer ces quatre pièces; on les place vis-à-vis la colonne anglaise. Le duc de Richelieu court à bride abattue au nom du roi faire marcher sa maison; il annonce cette nouvelle à M. de Montesson, qui la commandait. Le prince de Soubise rassemble ses gendarmes, le duc de Chaulnes ses chevau-légers, tout se forme et marche; quatre escadrons de la gendarmerie avancent à la droite de la maison du roi; les grenadiers à cheval sont à la tête, sous M. de Grille, leur capitaine; les mousquetaires, commandés par M. de Jumilhac, se précipitent. "
extrait de Voltaire, PRÉCIS DU SIÈCLE DE LOUIS XV, chap. XI, source : http://www.voltaire-integral.com/Html/15/10PREC20.html

Une lettre du Baron de Jumilhac à Franklin

From the Baron de Jumilhac (unpublished)
Lisbonne le 1er Mars 1783
Monsieur,

J’ose prendre la liberté de recommander aux Bontés de Votre Excellence les Sieurs Wilhiam Wiliamson et Edward Clarke. Le premier demande le Vice Consulat de Setuval; le Second desireroit le même poste a Belém. Depuis prés de trois ans que je connois ces deux personnes, on m’a rendu le temoignage le plus flatteur de leur conduitte, et je suis dans le cas de repondre de leur intelligence. Quoique les places pour lesquelles ils supplient Votre Excellence de leur accorder Sa protection, ne soyent ni importantes ni lucratives, il est cependant utile quelles soyent exercées par des gens de probité et de merite. Peut etre, Votre Excellence aura telle deja reçu plusieurs Sollicitations à ce Sujet, mais j’ose l’assurer que Sa protection ne peut etre mieux placée, qu’en etant accordée a ces deux honestes gens.

Dans le Cas ou le Congrés laisseroit la nomination des vice-consulats aux consuls generaux, ils esperent, Monsieur, que Vous daignerez leur accorder une lettre de recommandation auprès de votre consul a Lisbonne, affin qu’il les prefere, dans le cas ou il les trouveroit dignes de Vos Bontés.

Quoique je n’aye aucun titre pour prendre la liberté de vous ecrire, J’espere que votre Excellence daignera m’excuser, et que le motif qui m’y engage, me justifiera auprés d’elle. J’ay l’honneur d’etre avec un tres profond respect, De Votre Excellence, Le tres humble et tres obeissant Serviteur

Le Baron De Jumilhac
source : http://www.franklinpapers.org/franklin/framedVolumes.jsp?vol=39&page=072

Une lettre de cachet

« Mons. le comte de Jumilhac, je vous fais cette lettre pour vous dire de recevoir dans mon château de la Bastille le nommé [...] et de l'y retenir jusqu'à nouvel ordre de ma part. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait, Mons. le comte de Jumilhac, en sa sainte garde. Écrit à Compiègne le 20 juillet 1765. - Louis [et plus bas] : PHELIPPEAUX. [Au dos] : à Monsieur le comte de Jumilhac, gouverneur de mon château de la Bastille ».

source :http://www.cosmovisions.com/monuParisBastille.htm

XIXe siècle

Au Canada

"D'autres nouveaux venus font leur apparition en 1888. Parmi ceux-ci se retrouve le comte Jean de Jumilhac du Calvados dont certains ont affirmé, qu'il devint à son retour en France, Duc de Richelieu. En réalité, le Comte de Jumilhac appartenant à la famille Chapelle de Jumilhac à qui revient le droit de succéder à la famille de Richelieu et d'en reprendre le titre, ne fut sans doute jamais duc. Il est plus plausible par contre qu'il soit devenu marquis. En arrivant, il se fait construire une superbe demeure. L'auteur s'est laissé dire que cette grande maison était toute faite de briques. Un détail de sa construction peut donner une idée générale de ses dimensions. «The staircase was built on the same scale as his home in France and wide enough for a carriage and team.»

À son arrivée, le Comte de Jumilhac se lance dans l'élevage du mouton. Il entre en société avec deux nouveaux venus, Robert Wolfe et Henri de Soras. «L'affaire eut un bon départ grâce à un berger écossais d'expérience qui sut se procurer des béliers de race pure, ainsi que des brebis Shropshire et Oxford Down.» précise Donatien Frémont. En fait, le Comte de Jumilhac eut à son service un personnel originaire de pays où l'élevage du mouton était bien connu et les bergeries fort nombreuses. Parmi les six employés résidant à Richelieu 1891, deux étaient écossais (Thomas Harvess et John Hulchonson) et un troisième australien (William McKenzie)".
source : Le Musée Virtuel Francophone de la Saskatchewan (http://www.societehisto.com/Musee/Articles/aristocratie.html)

XXe siècle
Donation à la Sorbonne
"En 1930, Marie-Odet-Armand Chapelle, marquis de Jumilhac, duc de Richelieu, sans descendance, fit donation à l’Université de Paris du domaine de Richelieu, afin de manifester la filiation entre celui qui, avant d’être Ministre, avait été proviseur du Collège de la Sorbonne et l’université française contemporaine." http://www.sorbonne.fr/document155.html

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